Focus sur le cancer du col de l’utérus

Lorsqu’il est question de cancer du col de l’utérus, c’est la muqueuse du col utérin qui est touchée par une tumeur maligne. Cependant, ce cancer d’origine infectieuse à évolution lente qui survient le plus souvent après une exposition prolongée au papillomavirus humain ou HPV. Le processus continue, les cellules saines de la muqueuse finissent par se transformer en cellules cancéreuses, puis, ces cellules augmentent en nombre et forment une masse qui devient une tumeur.

Cancer du col de l’utérus, état des lieux

Les chiffres montrent que le nombre de femmes atteintes par le cancer du col de l’utérus s’accroît d’année en année. Il semble que ce soit plus de 2 500 cas qui s’ajoutent à la liste chaque année, et plus d’un millier de femmes environ en meurent tous les ans. Ce cancer est à la 12e place des cancers les plus courants chez les femmes. Le plus souvent, on diagnostique ce cancer vers la 51e année d’une femme et il est qualifié de « bon pronostic », dans le sens où sa survie de 5 ans est de 67 %. Autrement dit, 67 % des femmes touchées restent encore en vie 5 ans après que le cancer du col de l’utérus soit diagnostiqué. Mais aujourd’hui, le dépistage s’est amélioré car les femmes sont de plus en plus nombreuses à se soumettre au frottis cervico-utérin, ce qui fait que le nombre de cas a été réduit à 50 %, et autant pour les cas de décès. Les études et les recherches démontrent qu’en cas de dépistage optimal, il est possible de diminuer le nombre de cas de pratiquement 90 %. Vous trouverez des informations intéressantes sur le site http://solution-cancer.fr.

Le papillomavirus responsable du cancer du col de l’utérus

Le papillomavirus est le facteur principal du cancer du col de l’utérus. Si une femme est infectée par ce virus pendant 10 à 15 ans, elle risque de développer une tumeur du col de l’utérus. Mais comment est-ce qu’on contracte le HPV ? C’est essentiellement par contact de la muqueuse et de la peau, notamment dans le cadre des rapports intimes. Par contre, en général, l’infection par le HPV, qui est assez fréquente, guérit tout seul, sans médication spécifique. Dans 10 % des cas, le virus perdure plus longtemps et c’est ce qui entraîne l’apparition de lésions précancéreuses qui risquent de se transformer en cancer. Cependant, bien qu’il existe plus de 80 souches de HPV, c’est seulement une infime partie qui provoque un cancer du col de l’utérus. Aujourd’hui, deux vaccins contre les papillomavirus de type 16 et 18 sont disponibles, en guise de prévention. Il est à noter qu’il existe d’autres facteurs de risque d’apparition du cancer du col de l’utérus. Une personne qui a plusieurs partenaires sexuels augmente les risques de développer ce cancer, de même que celle qui a des rapports intimes très tôt dans la vie. Le tabac, les pilules contraceptives, les maladies sexuellement transmissibles, l’infection par le VIH et le fait d’avoir plusieurs enfants sont tout autant des facteurs de risque.

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